Des chrétiens et des maures

Lorsque le dernier arrivé dans la tribu Malaussène, judicieusement nommé le Petit, réclame son papa, c'est tout Belleville qui se met en branle pour retrouver l'inconnu. Benjamin plonge alors dans ses souvenirs, quand quelques années plus tôt, un homme fraîchement torturé avait été ramassé par la tribu et soigné tant bien que mal.

Des chrétiens et des maures est le cinquième et avant-dernier tome des aventures de la tribu Malaussène. J'avais souvent entendu dire que les deux derniers tomes de cette saga étaient en dessous du reste. J'ai été agréablement surpris de ne pas partager cet avis. Sans dévoiler la fin, j'ai même trouvé le dénouement particulièrement poétique. En revanche, il y a un point que l'on ne peut nier, c'est que ce texte est incroyablement court. Moins de cent pages, c'est très peu. Trop peu. J'aurai aimé savourer plus longuement l'enquête menant à l'identité cet homme échoué dans les bras de Ben, de Jérémy, de C'est un ange, etc... J'aurai aimé passer plus de temps à m'imprégner du Belleville de Daniel Pennac. Une petite heure de lecture, ça passe très vite.

Mais il va sans dire que je comblerai cette menue frustration en plongeant rapidement dans Aux fruits de la passion, le dernier tome de la saga.