Un capitaine de quinze ans

Quand j'attaque un nouveau roman de Jules Verne, je m'attends à trouver différents éléments très précis tels qu'une aventure rocambolesque, une troupe de charmants héros plus courageux et instruits les uns que les autres, des méchants très méchants et un dénouement heureux. Avec Un capitaine de quinze ans, je n'ai pas été déçu.

En effet, Jules Verne a cette capacité d'offrir des histoires étonnantes mais dont la trame est toujours sensiblement identique. Et pourtant, à chaque fois ça marche. Le lecteur est pris tel le goujon sur l'hameçon du pêcheur du dimanche. Ici, un jeune mousse nommé Dick Sand se trouve sur un navire qui, après de nombreuses péripéties, échoue sur les hostiles côtes africaines où règnent négriers et esclaves, anthropophages et lions affamés. Avec les survivants du naufrage, le garçon fera preuve d'une bravoure sans faille pour déjouer les pièges de la nature, les tribus cannibales et la noirceur des desseins du vil Negoro.

Comme à chaque fois, je suis captivé, plongé dans un univers incroyable où les gentils sont rusés et victorieux et où les mauvais sont fourbes mais punis par la justice divine. C'est sans surprise un roman agréable, prenant et servi par une belle plume que j'ai tenu dans mes mains pendant quelques jours. Bien que le dénouement soit bouclé de façon particulièrement expéditive, l'histoire d'Un capitaine de quinze ans laisse dans l'imaginaire du lecteur un souvenir agréable. Une fois de plus, je ne peux qu'offrir cette inlassable conclusion amenée par la lecture d'un livre de Jules Verne : vivement le prochain !