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Oh tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman de Balzac. C'est chose faite à présent grâce à La recherche de l'Absolu. Alors, avec Balzac, il n'y a pas trente-six possibilités : soit c'est bon, soit c'est très bon. Validons ici la deuxième option. La recherche de l'Absolu n'est pourtant pas fréquemment cité dans les romans majeurs de l'auteur, mais c'est à mon avis regrettable car j'ai passé un excellent moment en plongeant dans l'histoire de Balthazar Claës.

 

 

Celui-ci est un homme déjà âgé, issu d'une grande famille de la noblesse flamande. Il cultive ses tulipes, collectionne les tableaux et aime toujours aussi follement son épouse qui a le bon goût de n'être point trop belle. De bien saines occupations auxquelles viennent s'ajouter quatre enfants, deux filles et deux garçons, et quelques dîners mondains comme il se doit quand on a un statut à faire valoir. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au passage éclair d'un soldat polonais qui sera le Tentateur de Claës en lui insufflant le goût de l'alchimie. Dès lors, tout s'effondre. Claës se coupe peu à peu de sa famille qu'il chérissait tant ainsi que du reste du monde. A longueur de journées et de nuits, il s'isole dans son laboratoire où il mène de mystérieuses expériences dans le but de trouver l'élément commun à toute chose, cette autre pierre philosophale, cet Absolu. Rapidement, le gouffre financier plonge sa famille dans la pauvreté. Claës doit acheter sans cesse plus de matériel pour son alchimie. Mme Claës, malgré son indéfectible amour et son soutien sans faille, finira par succomber au poids du chagrin quand elle verra que son époux néglige sa femme et ses enfants au profit d'une quête qui paraît de plus en plus irréalisable. Sa fille aînée tentera alors de mener de son mieux la barque laissée à la dérive dans cette famille qui doit préserver les apparences et marcher la tête droite.

 

 

On retrouve ainsi dans La recherche de l'Absolu ce thème cher à Balzac de la grandeur et de la décadence des êtres. Les destins s'élèvent dans le génie et s'engouffrent dans la turpitude. Le bruits qui courent dans les salons sont élogieux un jour, méprisants le lendemain. Au milieu de ce marasme, comme bien souvent, on retrouve des femmes dignes, courageuses et fortes. Balzac avait compris le cœur des femmes mieux que quiconque, et très probablement, il savait comment leur plaire. Ainsi ce roman vient s'inscrire dans ces œuvres que je n'oublierai pas. Je radote un petit peu sur ce blog dès qu'il s'agit de Balzac, mais il semble ne pas vouloir me décevoir. Alors je vais le rendre un peu jaloux en lui faisant quelques infidélités dans les semaines à venir, mais bien vite, je plongerai à nouveau dans un de ses romans. Faites que je vive assez longtemps pour lire tous ses écrits...

 

 


Tag(s) : #Le chant de Melpomène, #Honoré de Balzac
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