Les tensions grondent
De cette corruption sensitive.
Les passions en ronde
Maculent les archives
Et quand bascule le temps dans le néant...
Domaine aux brumes interdites
Au-delà des falaises de feu.
Se peut-il que ces terres abritent
Autre chose que l'oubli et l'adieu
Et pourtant dans cette aridité cramoisie
Se tient ce qui est droit mais sans vie.
Pâles et sombres, plus discrètes que des ombres
Les silhouettes flottent dans le décors et les décombres.
Innommables, insondables, intouchables.
Désincarnées, inanimées,
Sur le chemin qui dure une éternité
Mais pour les insensés,
L'éternité même fini par cesser.