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Je viens de finir Cent ans de solitude de Garcia Marquez. Ce roman fleuve raconte l'histoire d'une famille, implantée dans le village de Macondo à travers 6 générations.

 
J'ai été franchement déboussolé à la lecture de ce livre. Cela vient de deux facteurs : tout d'abord, une grosse partie de mes lectures sont issues du XIXème siècle en France et aussi en Russie. Je suis donc habitué à une forme d'écriture particulière, extrêmement classique. Ici, l'écriture est dense, colorée. Ca part dans tous les sens. Il y a une recherche de l'efficacité, quelque chose d'à la fois très direct et très explosif. L'image, un peu stéréotypée j'en conviens, qui m'est venue sans cesse à la lecture deCent ans de solitude , c'est celle d'un feu d'artifice : il n'y a pas de répit. Tout est panache.

Le second facteur de déstabilisant vient du terreau culturel dont est issu ce roman. Ce village est en Colombie, dans une région isolée, éloignée de la modernité galopante du pays. Celle-ci vient parfois frapper à la porte du village comme un lointain échos qui ne fait qu'accroître le sentiment d'isolement et de solitude. On est aux antipodes du Paris d'avant Haussmann...

Ainsi, un bon Ami (avec une majuscule of steel) m'a offert un charmant voyage. De quoi perdre pied le temps d'une lecture que le petit français franchouillard que je suis a trouvé bien exotique et riche.
Muchos fucking gracias !


Tag(s) : #Le chant de Melpomène, #Gabriel Garcia Marquez
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